floramlat

Ben oui moi je vous montre que les bons cotes mais faut pas croire, c'est dur de voyager. Il y a le regard des gens, la solitude, le pas confort, la non stabilite, le fait d'etre loin de vous, le manque de fromage, le vin pas bon, ca fait un mois que j'ai pas parler francais ca fatigue a la fin de la journee.

Tiens pour la petite anecdote j'ai choper un champignon dans la foret, ca fait comme des plaques marrons et la peau part toute seule. Ben ca s'est infecter, ma cheville a gonfler de volume ( ca m'a rappeler plein de souvenirs!), et j'avais trop mal a marcher. Je suis allee au centre de secours, c'est pas forcement rassurant mais maintenant j'ai plus rien. Malheuresement j'ai pas de photos de ca, dommage c'etait impressionnant. Mais j'ai d'autres photos trash, ames sensibles s'abstenir.

Nous arrivons a Roca Fuerte et passons au poste de migration. Ambiance un peu tendue au debut, qui s'est rapidement relaxee car on a finit par aller pecher avec les policiers dans le parc et dormis au poste avec eux, sans interpellation ca va de soit.

C'etait une chance enorme de pouvoir entrer dans ce parc sans payer, car c'est un endroit unique ou il y a une biodiversite enorme, et normalement on ne peut y aller qu'avec un guide en mode tour touristique et c'est tres tres cher. D'ailleurs on a croiser des gardes du parc qui nous ont expliquer qu'il fallait une licence pour accompagner des touristes car six mois auparavant deux etrangers se sont fait tuer par un crocodile en se baignant..

On est pas rester longtemps mais j'ai vu des dauphins roses, des tortues, de gros poissons qui sotaient, de droles d'oiseaux, des herons (mais pas de tapons au cas ou Bouboul se poserait la question!)

A l'interieur du parc il y a u  territoire ou vit une communaute indigene qui refuse tout conta

ct avec la civilisation.

J'arrive a Pantoja, apres 16jours pour faire 200km! Avec les autres voyageurs on part en bateau traverser la frontiere en peke peke, 3h de navigation.

Le bateau finit par arriver. Un gros bateau avec un capitaine et des marins, comme dans les films de pirates!

A bord je rencontre d'autres gringos, Nicoletta d'Italie, Jose d'Espagne, et Johaness d'Allemagne.

Une tres belle traversee d'une maine, entrecoupee de nombreuse pauses car le bateau dechargeait de la marchandise dans les communautes qui vivent le long du fleuve Napo. A chaque arret c'esr un moment particulier, le temps de decharger les riverains qui se rassemblent pour l'occasion regardent les passagers et vice et versa. Desfois on descendait se ballader ou jouer au foot. Un jour le bateau est reparti sans moi et les cuisinieres on a du prendre un peke peke pour le rattraper! Un grand moment d'aventure..

En hommage a ma cousine et aussi parcque je n'avais pas le choix, j'ai passer dix jours a Santa Clotilde en attendant un bateau. Tout les jours une information differente tombait concernant l'arrivee du bateau, dans trois jours il arrive, trois jours plus tard non samedi, et c'est sur! Samedi il arrive demain, demain il arrive demain! A la fin je me suis habituer et c'est devenu drole. Le  moins drole c'etait la cohabitation avec Maoricio, il avait un humour bizarre et etait tres sans gene, un peu intolerant avec les gens. Heureusement Santa Clotilde est un village magnifque (comme

ma cousine), et des la premiere heure nous nous sommes faits inviter chez une famille(presque que de filles!) chez qui nous sommes restes  les dix jours! Les habitants, du debut a la fin nous regardaient comme des betes bizarres dans la rue, ou par exemple quand je lavais mon linge une vingtaine d'enfants m'entouraient et m'observaient silencieusement, ca fait drole. Mais on a finit par jouer avec eux, jongler, et les habitants nous invitaient toujours a boire le masate, boisson locale. Au final je me suis rendue compte que malgre mes craintes c'etait un plaisir pour la famille de nous acceuillir et c'etait naturel, et

que meme si Maoricio est un peu particulier, il est comme ca et on fait avec et finalement ses reactions sont droles. Bref en plus de patience et tolerance mises a l'epreuve, ce fut un beau sejour.

Pour me rendre en Equateur je voulais naviguer. Mais dur dur d'avoir une information fiable sur le depart du bateau, il faut se lever tres tot voir ne pas dormir. Le hazard a fait que je rencontre Maoricio, un argentin qui gagne sa vie en jonglant au feu rouge et qui prend aussi le bateau et qui a plus d'info.  Je lui apprend un peu le francais durant la traversee. Au troisieme jours nous arrivons a santa clotilde, a la moitie de la destination, et nous apprenons qu'il n'y a pas de bateaux pour pantoja pour le moment. Petit imprevu qui vous allez voir au prochain episode, va prendre plus de temps que prevu!

un petit endroit de reve ou j'ai passer quelques temps avant de prendre le bateau pour l'equateur qui pars demain..

z

Et c'est parti pour quatres jours de bateau dans un joyeux bordel de hamacs, de gamins et de beaux paysages.